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Diapason Review – Festival Musica Strasbourg (2015), Mayu Hirano Singularité // 《ディアパソン》掲載 – ストラスブール・ミュジカ音楽祭(2015)平野真由《Singularité》批評

  • Photo du rédacteur: Mayu Hirano
    Mayu Hirano
  • 5 oct. 2015
  • 2 min de lecture
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In 2015, at the Festival Musica in Strasbourg, Mayu Hirano’s work Singularité for accordion, string quartet, electronics and video was presented by IRCAM, the Théâtre National, and the Strasbourg Conservatory. Conceived as a pedagogical piece for the musicians of the Strasbourg Conservatory, it allowed young performers to engage directly with contemporary performance practices involving electronics and video.

The review was published in Diapason, France’s leading music magazine. Critic Patrick Szersnovicz praised Hirano’s composition for avoiding the usual pitfalls of “music theatre,” while unfolding in atmospheres both sober and mysterious, yet richly colored and phantasmagorical. The fusion of sound and image, rigor and poetic density, struck him as nearly perfect. He concluded: “Without a doubt, here speaks a musician of true temperament and artistry.” 2015年、ストラスブール・ミュジカ音楽祭において、平野真由の《Singularité》(アコーディオン、弦楽四重奏、電子音響、映像のための作品)が、イルカム、ストラスブール国立劇場、ストラスブール音楽院によって上演された。本作は、ストラスブール音楽院の学生演奏家たちのための教育的作品(pièce pédagogique) として構想され、若い音楽家たちが電子音響や映像を含む現代音楽の実践に直接取り組む機会を提供した。

この批評は、フランスを代表する権威ある音楽誌 『ディアパソン(Diapason)』 に掲載された。評論家パトリック・セルスノヴィッチは、《Singularité》がありがちな「音楽劇」の落とし穴を巧みに避け、節度と神秘性を備えながらも幻想的で色彩豊かな響きに展開し、音と映像、厳密さと詩的濃度がほとんど完璧に融合していると高く評価した。最後に彼は「ここには真に音楽的な気質と強い個性を持つ作曲家の声が響いていた」と結んでいる。 Si, depuis des décennies, l'élément visuel et spatial a pris une extension considérable dans l'évolution de la pensée compositionnelle, la théâtralisation de l'acte musical a donné lieu à de nombreux ratés. Tel n'est vraiment pas le cas des trois œuvres scéniques présentées conjointement, avec beaucoup de soin et de maîtrise technique, par l'Ircam, le Théâtre national et le Conservatoire de Strasbourg. On retiendra tout particulièrement Singularité pour accordéon, quatuor à cordes, électronique et vidéo de Mayu Hirano (née au Japon en 1979). Evitant les pièges habituels du « théâtre musical » et le cache-misère que peut devenir la multiplication des sources, cette page sobre, mystérieuse, se déroulant néanmoins au sein de climats fantasmagoriques et hauts en couleurs, marie en une osmose quasi parfaite le son et l'image, la rigueur et la densité poétique. A n'en pas douter, une musicienne de race et de tempérament parle ici !— Patrick Szersnovicz, Diapason

🔗 Source

Diapason – Festival Musica Strasbourg 2015 Review (Patrick Szersnovicz)



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©Mayu Hirano, 2023

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